Dépendance : se faire aider pour mieux soutenir ses proches
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Dépendance : se faire aider pour mieux soutenir ses proches !
Mise à jour : 23 septembre 2022
Les salariés, qui aident régulièrement un proche dépendant, bénéficient de plusieurs dispositifs de soutien.
Concilier travail et aide au quotidien d’une personne âgée dépendante n’est pas facile. Heureusement, il existe des dispositifs de soutien pour les salariés s’occupant régulièrement d’un proche en perte d’autonomie.
Le congé de proche aidant
Le congé de proche aidant remplace, depuis 2017, le congé de soutien familial. Comme son prédécesseur, il permet à l’aidant de cesser ou de réduire temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne en dépendance lourde. Le congé ne peut excéder 3 mois (sauf dispositions particulières prévues par un accord d’entreprise ou par un accord de branche professionnelle). Il peut être renouvelé sans toutefois pouvoir dépasser un an sur l’ensemble de la carrière.
Le salarié doit justifier d’au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise pour en bénéficier. Il doit déposer sa demande au minimum un mois avant le congé. L’employeur ne peut pas le refuser. Contrairement au congé de soutien familial, le congé de proche aidant peut, avec l’accord de l’entreprise, être transformé en période d’activité à temps partiel ou être fractionné, dans la limite de 3 mois renouvelables. Dans ce dernier cas, le salarié doit avertir son employeur au moins 48 heures avant chaque période de congé, sauf dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée.
Depuis le 30 septembre 2020, les salariés qui prennent un congé pour aider une personne handicapée ou dépendante perçoivent l’allocation journalière du proche aidant (AJPA). Le montant de l’AJPA est identique à celui de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) attribuée aux parents qui doivent rester au chevet de leur enfant gravement malade. Depuis le 1er janvier 2022, l’AJPA est fixé à 58,59 euros par jour ou à 29,30 euros pour une demi-journée que l’aidant soit célibataire ou en couple.
Le droit au répit
Il s’agit d’une aide financière (509,76 euros en 2022) destinée à financer le placement du proche aidé dans une structure d’hébergement temporaire (accueil de jour, village répit famille, relais à domicile) afin que l’aidant puisse se reposer.
Le don de RTT
Depuis 2018, les salariés peuvent donner une partie de leurs jours de réduction de temps de travail (RTT) ou de congés payés (CP) non pris à un collègue qui s’occupe d’une proche dépendant. Le salarié donateur doit informer par écrit son employeur de sa volonté de donner des jours de RTT et/ou de CP à un collègue aidant et combien de jours il est prêt à donner. Le salarié aidant doit, lui, se rapprocher de la direction des ressources humaines (DRH) pour lui indiquer son souhait de bénéficier d’un don de RTT et/ou de CP.
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