Transfert et gestion financière de long terme : les nouveaux avantages avec la Loi Pacte et le PER
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Transfert et gestion financière de long terme :
les nouveaux avantages avec la Loi Pacte et le PER
31 octobre 2019
Avec la Loi Pacte, les salariés bénéficieront d’un dispositif d’épargne retraite qu’ils vont pouvoir continuer à alimenter même s’ils quittent leur entreprise.
Depuis le 1er octobre 2019, le plan d’épargne retraite (PER) créé par la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) permet aux salariés d’épargner plus facilement pour leurs projets d’avenir et leurs revenus futurs.
Zoom sur les principaux avantages du PER
1er avantage : le PER s’adapte facilement aux évolutions de carrière
Aujourd’hui, lorsqu’un salarié dispose d’un plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco) ou d’une retraite supplémentaire à cotisation définie – plus connue sous l’appellation de l’« article 83 », il ne peut généralement plus l’alimenter s’il quitte l’entreprise. Avec le PER, c’est désormais possible !
2ème avantage : Des frais de transfert plafonnés
Le salarié a la possibilité de transférer son épargne accumulée sur le PER de son ex-employeur (les versements majorés des intérêts et des plus-values) vers le PER de sa nouvelle entreprise. Les frais de transfert sont plafonnés à 1% de l’encours et sont même nuls si le premier PER a été ouvert depuis plus de cinq ans. Le salarié peut ainsi gérer son épargne au sein d’un seul PER et continuer à faire fructifier son épargne.
3e avantage : une gestion financière adaptée à l’horizon de la retraite pour capter un meilleur rendement des actifs
Le rendement du PER devrait être meilleur car il bénéficie d’une « gestion pilotée » par défaut. Ce mode de gestion financière modifie l’allocation d’actifs en portefeuille en fonction de l’horizon de placement du salarié. Concrètement, si le salarié est loin de l’âge légal de départ à la retraite, l’allocation financière portera majoritairement sur des placements plus risqués mais potentiellement plus rémunérateurs que des obligations d’Etats : actions ou obligations d’entreprises, placement non cotés (dans des PME par exemple) …
A mesure que le salarié se rapproche de l’âge de départ à la retraite, son épargne accumulée est progressivement investie dans des actifs plus sécurisés. Ces derniers sont moins performants mais ont un objectif de sécurisation de son investissement pour préserver son capital retraite.